Économiste de formation, je suis aussi en pratique un forestier devenu producteur d’électricité solaire.
Après la tempête qui a ravagé ma forêt en 2009, j’ai reboisé celle-ci tout en y créant des centrales solaires conçues pour résister aux tempêtes et accroître la biodiversité.
En effet, dans une région dédiée à la monoculture du pin maritime sur d’immenses surfaces, une centrale solaire où paissent un nombre limité de moutons est un facteur d’amélioration de l’environnement.
Malheureusement, en même temps que je constatais les progrès fulgurants du photovoltaïque et la complémentarité de mes activités solaires et forestières, j’ai vu croître la complexité des procédures nécessaires pour créer une centrale solaire, jusqu’à la situation de blocage actuelle.
De façon paradoxale, c’est pour des motifs écologiques que notre pays est en train de se condamner à accueillir de nouvelles centrales nucléaires pour 60 ans de plus. Le pire c’est que ce choix serait ruineux, vu l’explosion du coût des centrales atomiques de nouvelle génération, les fameux EPR, tel celui de Flamanville.
C’est pour cela que j’ai écrit La Révolution du solaire, pour faire bouger les choses. Et pour cela, il faut faire connaître le potentiel du photovoltaïque, qui est méconnu en France, mais dont j’ai découvert la réalité au fur et à mesure que je construisais et que j’exploitais des centrales solaires. EDF est parvenu à imposer une vision biaisée de la réalité. Qui sait ici que l’Allemagne produit 4 fois plus d’électricité solaire que la France ou que la Corée a programmé l’extinction de ses centrales nucléaires ?
Il est temps d’abandonner les fétiches de l’écologie, pour en faire une réalité. La révolution du solaire le rend possible. l’électricité produite par une centrale photovoltaïque n’est pas seulement non polluante, elle est aussi beaucoup moins onéreuse. Le souhait d’une écologie efficace est une idée qui me travaillait de longue date. Dès 1980, j’ai créé l’Association Française d’Écolonomie (AFE) avec l’envie d’explorer la piste d’une réconciliation entre l’économie et l’écologie, tout comme j’ai cherché dans mon précédent ouvrage à réconcilier la fiscalité et le dynamisme de l’économie.
Biographie
J’ai d’abord exercé en tant qu’avocat au Barreau de Paris, après avoir suivi simultanément deux formations en économie et en droit à l’Université Paris II. Je dirige aujourd’hui le groupe que j’ai créé, actif notamment dans la production d’électricité solaire et la forêt, dans les Landes girondines.
En janvier 2016, j’ai publié La Réconciliation Fiscale aux éditions Odile Jacob. Dans cet ouvrage, j’ai proposé une approche qualitative des différentes formes de richesse. Pour mettre fin à l’exode fiscal, qui était nuisible à l’économie française et partant du constat que les actifs immobiliers ne peuvent pas être délocalisés, j’ai avancé l’idée de substituer à l’Impôt de Solidarité sur la Fortune (ISF), une contribution assise sur les seuls biens immobiliers. Ainsi, quitter la France ou y revenir ne changerait rien au montant de l’impôt à payer. Quel est le meilleur moyen de dissuader les grandes fortunes de quitter le pays ? Cette idée s’est concrétisée avec la création de l’Impôt sur la Fortune Immobilière (IFI) qui semble bien avoir eu l’effet escompté. Il faudrait maintenant qu’un consensus suffisant apparaisse pour que, rassurées, les fortunes exilées reviennent en France et apportent avec elles un surplus d’emplois et de ressources fiscales, particulièrement nécessaire après l’explosion de la dette publique suite à la pandémie.
Tout en soutenant l’association Enfants d’Asie, j’ai créé au Cambodge et en France les ONG « Les Restaurants des Enfants » et « SOS Maman Bébé » pour faire face à des situations d’urgence en accueil de jour. Ainsi, suite à l’interdiction des adoptions internationales au Cambodge, il n’existait pas de structure pour aider les mères les plus démunies et assurer l’alimentation des très jeunes enfants, alors qu’auparavant, de fait, les futurs adoptants apportaient le plus souvent l’aide nécessaire aux mamans ou aux orphelinats. D’où la création de SOS Maman Bébé en complément du Restaurant des Enfants, qui est une simple déclinaison du concept des Restaurants du Cœur, adaptée pour rendre moins dure la vie des enfants des rues. N’hésitez pas à décliner ces concepts dans d’autres pays. Il suffit de se lancer et vous verrez les soutiens arrivent comme par miracle.
Avec toute l’équipe des fondateurs et des permanents, tous cambodgiens, nous sommes très fiers de l’importance des dons reçus d’entreprises et de personnes vivant au Cambodge, qu’elles soient ici encore remerciées. En particulier, la boulangerie « Tous les jours » qui donne quotidiennement du pain et quelques viennoiseries, dont les enfants raffolent. Sans oublier, pour citer les principales, les associations cambodgiennes (First Gold Charity, Children are the Future), européennes (WAC Italy, Drama Outreach Project Malta), françaises (La Main Tendue, Bourdon) et toutes les personnes physiques qui nous soutiennent.